Avec ce début d'été où les averses orageuses le disputent aux longues et étincelantes journées caniculaires, par un après-midi désoeuvré, délaissant la terrasse désespérément inachevée de Monsieur V., j'ai eu l'occasion de tomber - presque par hasard, je le confesse - sur l'extrémité d'un arc-en-ciel. Un peu bêtement, c'était près de la déchetterie du Moustoir, à dix mètres à peine du container "tout venant", dans un buisson d'orties.
Je ne vous ferai pas un dessin, tout le monde sait qu'au pied des arcs-en-ciel, on trouve, outre un vieux magnétophone avec une cassette de Genesis à moitié fondue par la chaleur comme dans le cas présent, un vase a priori rempli de pièces d'or. Bon, ne le répétez à personne, mais le vase, c'est moi qui l'ai maintenant. Dans mon jardin, tout près des agapanthes. Pas besoin pour autant de vous lancer dans un raid nocturne avec jumelles à infra-rouges et sangles de rappel : le vase, je l'ai vidé. Et vite fait-bien fait, avec ça.
Il me semblait par contre que les pièces d'or - magiques - devaient être converties en objets tout autant magiques. C'est pourquoi j'ai enfin pu faire l'acquisition - par le truchement d'un amical Teuton - de Daguri, l'album de Kohske Mine (ou Kosuke Mine, selon les transcriptions), et en matière de magie, on ne pouvait guère mieux faire.
Sur ma lancée, un brin étourdi par tant de félicité, je décidai aussi sec de rompre le code d'honneur de Golga (In a Swirl, of course !), au risque d'un bannissement éternel, et de proposer en téléchargement l'intégralité du disque pour une durée d'une semaine, ce qui ne causera préjudice à personne, puisque Daguri n'est sur aucun blog, et n'a jamais été réédité en CD.
Il s'agit de la numérisation, sans autre retouche qu'un petit boost sur le niveau sonore, de la réédition de 1980 par JVC de cet album paru en 1973 chez Victor. Comme dans tout bon disque de Spiritual Jazz post-Coltrane qui se respecte, on a plusieurs titres qui se terminent en "tion" [-shun]... C'est bien, ça...
Etant donné que - c'est bien connu - la magie entraîne la magie, la factrice m'a réveillé ce matin avec un colis de forme carrée en provenance directe de Corée du Sud. Si la vie pouvait n'être faite que de ces moments-là...
Kohske Mine - Saxophones tenor et soprano
Hideo Miyata - Saxophone tenor
Humio Itabashi - Piano
Hideaki Mochizuki - Contrebasse
Hiroshi Murakami - Batterie
Avis à qui voudrait en proposer une critique...
Dans la foulée, j'annonce mon prochain choix :
Kosuke Mine - Mine, Three Blind Mice, 1970
La toute première référence dans le catalogue de cet excellent label japonais.
Il me semblait par contre que les pièces d'or - magiques - devaient être converties en objets tout autant magiques. C'est pourquoi j'ai enfin pu faire l'acquisition - par le truchement d'un amical Teuton - de Daguri, l'album de Kohske Mine (ou Kosuke Mine, selon les transcriptions), et en matière de magie, on ne pouvait guère mieux faire.
Sur ma lancée, un brin étourdi par tant de félicité, je décidai aussi sec de rompre le code d'honneur de Golga (In a Swirl, of course !), au risque d'un bannissement éternel, et de proposer en téléchargement l'intégralité du disque pour une durée d'une semaine, ce qui ne causera préjudice à personne, puisque Daguri n'est sur aucun blog, et n'a jamais été réédité en CD.
Il s'agit de la numérisation, sans autre retouche qu'un petit boost sur le niveau sonore, de la réédition de 1980 par JVC de cet album paru en 1973 chez Victor. Comme dans tout bon disque de Spiritual Jazz post-Coltrane qui se respecte, on a plusieurs titres qui se terminent en "tion" [-shun]... C'est bien, ça...
Etant donné que - c'est bien connu - la magie entraîne la magie, la factrice m'a réveillé ce matin avec un colis de forme carrée en provenance directe de Corée du Sud. Si la vie pouvait n'être faite que de ces moments-là...
Kohske Mine - Saxophones tenor et soprano
Hideo Miyata - Saxophone tenor
Humio Itabashi - Piano
Hideaki Mochizuki - Contrebasse
Hiroshi Murakami - Batterie
Avis à qui voudrait en proposer une critique...
Dans la foulée, j'annonce mon prochain choix :
Kosuke Mine - Mine, Three Blind Mice, 1970
La toute première référence dans le catalogue de cet excellent label japonais.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimermerci MR.O
RépondreSupprimerEt voilà, la semaine s'est déjà écoulée. Tant pis pour tous ceux qui sont passés à côté de cette aubaine (et ils sont nombreux : l'album n'a été téléchargé qu'une fois... par M. V. !)
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