Peinture par Lénaïg

BIENVENUE SUR GOLGA IN A SWIRL

Ce blog, initié par Messieurs V. et O. a pour objet de se pencher plus particulièrement sur des albums que nous possédons, soit en CD, soit en vinyl, et d'en proposer une critique chacun.

Comme nous espérons faire naître - ou renforcer - chez nos visiteurs un intérêt pour les artistes que nous aimons, et non servir de plateforme de téléchargement gratuit, les albums qui font l'objet de nos critiques ne sont pas téléchargeables dans leur intégralité. Un seul morceau est publié pour mettre en appétit...

Les playlists de M. V., ainsi que les morceaux de la semaine de M. O. sont disponibles pour une durée de 1 mois seulement.

Tout ceci est sans prétention, et notre but est de nous faire plaisir, mais si vous croisez notre route, n'hésitez pas à laisser un commentaire, c'est toujours agréable.

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lundi 15 février 2010

THE GREATEST SHOW ON EARTH - THE GOING'S EASY





Greatest show on earth (naissance et mort en 1970 en Angleterre)

"The going's easy" (harvest SHVL) 1970

Side 1 : track 1 : Borderline (9.20)
track 2 : Magic woman touch (5.14)
track 3 : Storytimes & nursery rhymes (4.53)

Side 2 : track 1 : The leader (5.45)
track 2 : Love magnet (9.28)
track 3 : Tell the story (4.31)

ZICOS :

-Colin Horton-Jennings ( lead vocals, flute , acoustic guitar , bongos) (pré Taggett , Streetwalkers)
-Garth Watt-Roy (vocals, lead guitars) (pré Fuzzy duck , East of eden & Marmalade)
-Norman Watt-Roy (vocals, bass) (pré Glencoe , loving awareness & Ian Dury)
-Mick Deacon (organ,piano) (pré Vinegar joe , Dart)
-Ron Prudence (drums,congas)
-Dick Hanson (trompet, flugel horn , percussions) (pré Graham Parker)
-Tex Phillpotts (tenor & alto sax , percussions)
-Ian Aitchison (tenor & baritone sax , percussions)

pochette : Hipgnosis

CRITIQUE DE MR.V

J' écoute cet album depuis plus de 20 ans , il fait donc parti des disques clefs qui ont contribué à ma construction musicale dans son ensemble.Comment rester objectif face à tant de souvenirs....! la musique , et rien d'autre! ok.
Donc bilan d' après 20 ans!

"Borderline" intro guitare butoire avec effets stereo typique psych/prog , suivie de tout un arsenal de percus! lorsqu'arrive le chant rocailleux quasi bluesy et que le morceau semble s'installer un peu, le train se remet en marche de plus bel! A l'issue finale de cette énième redécouverte j'ai toujours la même impression d' être passé dans la machine à laver : 9.20 décoiffante!
"Magic woman touch" p'tit morceau cool dans la veine "America" bref pas mal.. mais rien qui pète.
"Storytimes & nursery rhymes" un brass rock'prog bien mis qui glisse encore agréablement dans mes psychoreilles de progophile!
"The leader" encore un rock/prog plein de changements avec piano saloon en sus et bonne gouaille du chanteur.
"Love magnet" avec ce titre il me revient à l'esprit des souvenirs émus de "Cressida" de "Gravy train"et de "Gracious" 1969...1973 période d'or pour le prog d'où qu'il vienne et sources d'inspirations perpetuelles.
"Tell the story" un strong blues/rock avec une approche trés "Peter Green" dans la voix. Titre qui aurait pu être un peu plus court ,les "keep on" s'éternisent et désservent le morceau à mon avis.


CONCLUSION

Un super groupe éphémère (2 albums uniques la même année) qui pourrait bien faire mouche dans 20 ans!

"Borderline" (******)
"Magic woman touch" (***)
"Storytimes & nursery rhymes"(*****)
"The leader"(*****)
"Love magnet"(*****)
"Tell the story"(****)

C'est un 5/6 mon p'tit gars


A écouter :

Horizons (*****)(1970)

LA CRITIQUE DE Mr. O

Bon, tout ceci me rend un peu perplexe, je ne connais rien au prog. Et là, je vais faire hurler Mr. V., mais au début, la référence qui m'est venue à l'esprit est Chicago pour le côté gros rock cuivré. Je me lance quand même :


Borderline (****): un morceau protéiforme, avec une guitare qui me rappelle Richie Blackmore, mais aussi des claviers à la Jon Lord. On saupoudre le tout de congas et de cuivres, et on obtient un bon mélange, un peu foutraque, mais qui envoie bien. Les plans utilisés sont usés jusqu'à la corde, mais c'est joué efficacement. Quand le chant arrive, gros appel d'air bien bluesy. Je regrette le manque d'unité du morceau, mais en même temps, c'est tellement carré, qu'on ne peut malheureusement pas plaider l'improvisation.

Magic Touch Woman : un supplice. Des voix têtes-à-claques sur une mélodie cucul et parfaitement inintéressante. On se prend à imaginer des Beach Boys complètement ivres sur une plage mazoutée du Kazakhstan. Puis, quand la musique s'emballe, ça devient franchement consternant. La guitare delay avec la fréquence réglée à fond ne ressemble à rien et le piano honky-tonk est une lamentable horreur d'un mauvais goût à donner des envies de meurtre au Dalaï Lama lui-même. A oublier. Très vite.

Story Times and Nursery Rhymes : J'espérais me remonter le moral avec le morceau suivant, mais là aussi, c'est raté. Entre un nouvel assaut d'harmonies vocales beatlesiennes, une voix lead hardo-grandguignolesque, et un immonde passage avec roulements de batterie d'inspiration militaire, ma bonne volonté défaille. A 3:40, c'est l'apothéose, avec choeurs planplans et tout le toutime. Un moment, je crois que c'est ma grand-mère qui est à la batterie. Là, on frôle le crime contre l'humanité.

The Leader (***) : Là, ça commence plutôt bien, même si ça ne fait pas dans la dentelle. La partie shuffle enlève bien le tout, et les cuivres font monter la sauce agréablement. Par contre, il faut vraiment shooter le faux pianiste honky-tonk qui a un son de synthé vraiment tout glauque.

Love Magnet (*****) : L'intro un peu longuette laisse place à un passage à l'orgue, du plus bel effet, sur lequel se greffe une belle guitare pour des riffs en retenue. Des petits cuivres un peu pervers se faufilent en lousdé, et ouvrent sur un espace cuivres / percussions assez enjoué. Puis on boucle la boucle avec les nappes de flûtes "El Condor Pasa meets Philippe le Bel". Une affaire rondement menée.

Tell the Story : Une ligne de basse bien accrocheuse pour débuter ce morceau, avant que les voix (avec des choeurs presque disco, si, si) ne s'en mêlent à nouveau. Je n'arrive pas à savoir si c'est du second degré, comme une parodie de musique noire, mais je crains que non... Alors quand Joe le piano revient en selle, j'hésite entre rire nerveux, et pleurs atterrés. Et tout le morceau est comme ça...

Mountain Song (pour la version CD uniquement) : Les ménestrels reviennent avec leur flûtiau à trois sous pour accompagner nos maintenant familiers choeurs pseudo-Beatles ultra-réverbérés. Petits accords de lutins aux claviers (tiens, ma grand-mère est passée au Bontempi !)... Oups, je viens de vomir mon p'tit déj'...

Pur conclure, c'est un 2/6 grace à Borderline et Love Magnet. Désolé, copain V., j'ai vraiment essayé tu sais...



1 commentaire:

  1. un jour tu comprendras et les portes du grand royaume prog s'ouvrirons ,te faisant découvrir des couleurs et des horizons inconnus! vas et cherches la lumière vertigo Mr.O!

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