Peinture par Lénaïg

BIENVENUE SUR GOLGA IN A SWIRL

Ce blog, initié par Messieurs V. et O. a pour objet de se pencher plus particulièrement sur des albums que nous possédons, soit en CD, soit en vinyl, et d'en proposer une critique chacun.

Comme nous espérons faire naître - ou renforcer - chez nos visiteurs un intérêt pour les artistes que nous aimons, et non servir de plateforme de téléchargement gratuit, les albums qui font l'objet de nos critiques ne sont pas téléchargeables dans leur intégralité. Un seul morceau est publié pour mettre en appétit...

Les playlists de M. V., ainsi que les morceaux de la semaine de M. O. sont disponibles pour une durée de 1 mois seulement.

Tout ceci est sans prétention, et notre but est de nous faire plaisir, mais si vous croisez notre route, n'hésitez pas à laisser un commentaire, c'est toujours agréable.

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lundi 1 février 2010

KAZUMI WATANABE - ENDLESS WAY














Kazumi Watanabe - The Second Wind

Kazumi Watanabe (né à Tokyo en 1953)

"Endless way" (columbia/better days) 1975

Side 1 : track 1 : on the horizon (14.15)
track2 : sadness (5.16)
Side 2 : track1 : endless way (11.35)
track2 : the second wind (10.40)

ZICOS :

- Kazumi Watanabe (guitare , compositeur)
- Nobuyoshi Ino (basse)
- Arihide Kurata (batterie)
- Shigeharu Mukai (trombone)
- Hidefumi Toki (sax soprano)

CRITIQUE DE MONSIEUR V

Dès "on the horizon" le ton est donné! voici un pur bon disque de jazz fusion ou tout le monde joue mortellement bien;
Avec "sadness" on se repose un peu de nos émotions avec une pointe de déception , c'est le temps faible de l'album ce qui n'enlève rien à la qualité du morceau.
Ensuite il y a "endless way" ! Oh dieu du groove que fais-tu de moi avec cette ligne basse et cette guitare saignante!Même Balladur ne pourrait résister et taperait du pied dans ses charentaises! c'est dire si c'est bien!!!
Enfin pour en finir et achever la bête il y a le magnifique "second wind"; soprano libérateur , basse soutenue , batterie en phase, bref, un équilibre parfait!

conclusion : c'est un 6 étoiles monsieur! (6/6)

Discographie sélective :

1971 - infinite (****)
1974 - monday blues (*****)
1975 - endless way (******)
1976 - milky shades(******)
1977 - lonesome cat (***)
1978 - olive's step (***)

CRITIQUE DE MONSIEUR O

On the Horizon (*****)

Super son.

La contrebasse est bien "grinçante" et grasse comme j'aime. Ca sent (et envoie) le bois. Le thème est bien plaisant avec un trombone qui assure tranquillement, puis enchaîne sur un excellentissime chorus qui fait bien monter la sauce. Petite réserve sur l'effet sur la guitare en rythmique, mais bon : époque et genre oblige... On retrouve d'ailleurs cette tendance dans le choix du soprano, qui prend le chorus suivant, chorus qui débute un peu mou de la cuisse surtout après ce que le trombone a donné mais termine bien pêchu avec un jeu super rythmique.
Rien à dire en revanche sur le chorus de guitare avec pour le coup un super son légèrement distordu. Là aussi le principe est le même : un début en finesse avec de belles phrases bien coulantes, puis Watanabe monte en intensité avec un jeu plus expressif mélangeant effets rythmiques et gargouillis du plus bel effet. Nouvelle exposition du thème. Ensuite, tout le monde s'en donne à coeur joie. Dommage que tout ça se finisse sur un fade out (j'aime pas les fade outs).
Un bon morceau, bien jouissif et tout, mais pourquoi cette intro hispanisante à la guitare acoustique?
On trouve une autre version de ce morceau composé par Watanabe sur Monday Blues de 1974, moins datée que celle-ci à mon avis...

Sadness (***)

Le son de la contrebasse est toujours une tuerie.
Thème assez inintéressant, exposé au trombone.
Très beau solo de Watanabe, dialogue réussi avec une batterie toute en finesse.
Le chorus de trombone qui suit est plutôt de bon goût, même si ça débute un peu guimauve.
Par contre, là aussi, le morceau finit un peu en peau de mulot.

Endless Way (*****)

Le morceau de bravoure de l'album. Un groove tellurique qui grince, couine, miaule et rugit (si, si !!!!). La guitare, seule, pose le son dès l'intro et enchaîne assez vite sur un riff funky bien gras, de suite soutenu par la batterie qui, pour le coup ne s'embarrasse pas de subtilités. La contrebasse en ostinato apporte un côté hypnotique aux envolées de Watanabe qui tricote, en transe. A 7.05, petit solo de batterie, assez moyen d'ailleurs, pour poser tout le monde, et c'est reparti, avec une basse plus dans le style walking, ce qui donne une autre couleur au morceau, tout en restant dans la même veine. Là aussi, on finit en fade out.
Allergiques aux dissonances, s'abstenir...

The Second Wind (******)

Beau thème, suivi d'un chorus de soprano qui s'envole bien. Puis entre le trombone (décidément l'autre point fort du groupe !) pour un superbe chorus tout en énergie et mélodie. Ensuite, Watanabe nous concocte un beau passage, assez intéressant, brodé autour de motifs insistants, relevé vers la fin par un joli riff de cuivres plein d'à propos. Tout ce temps, la basse joue assez librement tout en marquant systématiquement le premier temps, ce qui donne un rebond funky du meilleur effet à l'ensemble. Nouvel exposition du thème, et fin. Le meilleur morceau de l'album, selon moi, moins à l'épate que la plage précédente, plus maîtrisé, plus cohérent.

Conclusion (5/6)

Un bon disque de fusion, plus organique que spirituel. Le groupe privilégie la performance d'ensemble sur la composition, avec ses maladresses - le côté fouillis des structures et des fins à la va-comme-je-te-pousse - mais aussi ses points forts : beaucoup d'énergie et de spontanéité. On en ressort bien rincé, comme après une bonne partie de squash.




1 commentaire:

  1. Bravo. Voilà, le blog est enfin lancé. Pourrais-tu ajouter les zicos, et me dire quel morceau mettre en écoute ? Merci.

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