Peinture par Lénaïg

BIENVENUE SUR GOLGA IN A SWIRL

Ce blog, initié par Messieurs V. et O. a pour objet de se pencher plus particulièrement sur des albums que nous possédons, soit en CD, soit en vinyl, et d'en proposer une critique chacun.

Comme nous espérons faire naître - ou renforcer - chez nos visiteurs un intérêt pour les artistes que nous aimons, et non servir de plateforme de téléchargement gratuit, les albums qui font l'objet de nos critiques ne sont pas téléchargeables dans leur intégralité. Un seul morceau est publié pour mettre en appétit...

Les playlists de M. V., ainsi que les morceaux de la semaine de M. O. sont disponibles pour une durée de 1 mois seulement.

Tout ceci est sans prétention, et notre but est de nous faire plaisir, mais si vous croisez notre route, n'hésitez pas à laisser un commentaire, c'est toujours agréable.

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mercredi 23 juin 2010

L'ARTISTE MYSTERE DE M. V.

LA CRITIQUE DE MR.O

Bon, et ben me v'là frais : un album sur lequel je n'ai pas la moindre indication, si on excepte le nombre de pistes. Trio jazz tranquille, dont la "star" (si j'ose dire...) est certainement le pianiste, qui se la joue solo sur 2 morceaux.

Le pire, c'est que je suis certain que je suis censé connaître, même si moi, les pianistes, hein... enfin bon, jouons jusqu'au bout le rôle du candide...

Tout cela est très propre, le son du piano parfaitement clair et cristallin à la Richard Clayderman, la batterie aux balais, très peu de chorus, rien ne dépasse. En gros, notre trio ne ferait pas tâche dans un salon de thé pour grand-mères de la petite bourgeoisie de province, entre serveuses crispées, sièges en velours et crème anglaise. Ambiance...

Les deux premières pistes ressemblent à des arrangements de traditionnels, ou de comptines populaires, et sont construites de la même manière, chaque thème étant temporisé, puis relancé, par quelques accords plaqués. Avec le troisième morceau, on arrive à quelque chose de plus accrocheur rythmiquement, avec un chorus de contrebasse, et quelques gentilles dissonances, mais aussi un pont assez moche dans le genre FM années 80. La piste 04, elle, ressemble à une pavane, ou une complainte espagnole ou brésilienne (ou pas), impression renforcée par un jeu de batterie se rapprochant davantage de percussions feutrées, et par les gammes utilisées sur le solo de piano, qui ne joue d'ailleurs pas du tout la carte de la virtuosité.
Piste #5 : J'ai l'impression de connaître ce morceau, bon sang, mais d'où ? Là aussi, petit rythme latin et là aussi, pont un peu facile, comme sur la 03.
La tonalité décidément orientale se confirme sur le morceau suivant, relancé là aussi par un pont qui ne me plaît qu'à moitié.
La piste #07, interprétée seule au piano, est une sorte de valse tronquée, dans laquelle on retrouve les même influences, qui laisse la place (piste 08) à une adaptation assez improbable de Colchiques dans les prés (??!!)
J'arrête ici la litanie. En fait, cet album auquel on ne peut enlever une certaine élégance, n'offre strictement aucune surprise. Tout se ressemble peu ou prou (sauf les pistes 10 et 11 qui sortent du lot grâce des thèmes songeurs à la vague saveur impressionniste).
Il faut quand même noter le dernier morceau au mauvais goût tout à fait édifiant, entre rythme de batterie ignoble, et riff de piano qui pourrait figurer au générique d'un soap 80, genre feux de l'amour. Très mauvais.

De toute façon, piano/batterie/contrebasse, c'est une formule qui ne me va que rarement, sauf quand on s'appelle Bill Evans, et qu'on a comme copains Scott LaFaro et Paul Motian. Dans l'ensemble, cet album est trop sage, il ne se passe quasiment rien car personne n'ose vraiment, les compos sont faciles, tout comme le jeu, le son du piano est vraiment supermarchesque, et je commence à me demander, Monsieur V., si vous ne vous êtes pas tout simplement foutu de ma g.....

L'ARTISTE MYSTERE EST.......


André Manoukian "Inkala" (blue note 2008) AHAHAH!!!!!!

LES ZICOS

André Manoukian : piano
Laurent Robin : batterie
Ira Coleman : contrebasse (sauf sur 3,5,8 : Pierre Boussaguet)

Donc comme la règle l'exige je doit faire ma critique , pris à mon propre piège? Oui et non, car sur cet album je ne serais pas aussi dur que MR.O mais je resterais impartial et objectif,donc:

01 la fenêtre d'Orient (****) ce titre n'est pas si désagréable
02 inkala (****) il a bien faillit être rouge celui là , un peu trop commercial mais ça passe.
03 ostinata (*) pour le générique de Half
04 pavane persane (*****) pas mal, voir bien
05 square circles (*) pas bon jazz
06 pope song (****) le batteur fait du bon taf'
07 partizan (*) à écouter avec une paille ,un suppo et au lit!
08 colchiques (*) caca.
09 danse gaie (mais un peu triste) (***) sortie de crise?
10 spleen majeur (****) ouf! c'est pas le délire mais ça reste acceptable.
11 armeniamundi (****) piano solo, le p'tit père André s'en sort pas si mal
12 blow! () pas notable ! trop mauvais? allez (*)

CONCLUSION

Donc ici on ne parlera pas de grand disque de jazz bien évidement mais d'une surprise en demie teinte, je n'attendais rien de ce disque et pourtant il ne me paraît pas si insupportable.3,5/6



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