Peinture par Lénaïg

BIENVENUE SUR GOLGA IN A SWIRL

Ce blog, initié par Messieurs V. et O. a pour objet de se pencher plus particulièrement sur des albums que nous possédons, soit en CD, soit en vinyl, et d'en proposer une critique chacun.

Comme nous espérons faire naître - ou renforcer - chez nos visiteurs un intérêt pour les artistes que nous aimons, et non servir de plateforme de téléchargement gratuit, les albums qui font l'objet de nos critiques ne sont pas téléchargeables dans leur intégralité. Un seul morceau est publié pour mettre en appétit...

Les playlists de M. V., ainsi que les morceaux de la semaine de M. O. sont disponibles pour une durée de 1 mois seulement.

Tout ceci est sans prétention, et notre but est de nous faire plaisir, mais si vous croisez notre route, n'hésitez pas à laisser un commentaire, c'est toujours agréable.

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lundi 5 juillet 2010

GRAVENHURST - flashlight seasons

LA CRITIQUE DE MR.V

Flashlight Seasons
garvenhurst "flashlight seasons" (warp 2004) (Angleterre)

LE ZICOs

Nick Talbot (il fait tout)

Deuxième opus de ce one man band après le magnifique "internal travels" (2002).Nick Talbot vient souvent flatter mes oreilles de sa douce voix et de sa guitare mélancolique.

01 tunnel (******)
02 fog round the figurehead (******)
03 i turn my face to the forest floor (****************) je suis et resterais toujours aussi ému face à tant de douceur et de profondeur, un de mes morceaux fétiche, gravé à jamais dans la case sensible de ma mémoire car il à croisé la naissance de mon premier fils.
04 bluebeard (******)
05 the diver (*****************) pour les mêmes raisons que la n°3
06 east of the city (******) morceau instru trés post-rock genre Tortoise.
07 damage (******) une bien jolie balade.
08 damage II (*****) suite de la balade avec un accent plus pop.
09 the ice tree (*****) encore une jolie balade, avec une réverbe un peu trop présente à mon goût.
10 hopechapel hill (****) le point faible de ce grand disque.

CONCLUSION

Voici donc un deuxième album qui ne déçois pas; La même année gravenhurst sort un E.P dans la même veine "black holes in the sand" ,voilà donc avec "internal travels" le triptyque qu'il faut posséder, le reste de la discographie se perd dans un rock plus conventionnel et donc moins charmant.6/6

A ECOUTER si vous avez aimé :

Iron & wine "our endless numbered days" (sub pop 2004)
Cat power "moon pix" (matador 1998)
Nick Drake "five leaves left" (island 1968)
Mark Lanegan band "bubblegum" (beggars banquet 2004)
Shearwater "palo santo" (fargo 2006)
Seafood "as the cry flows" (cooking vinyl 2004)
.............ETC

LA CRITIQUE DE MONSIEUR O.


Les semaines passent, ne se ressemblent pas (Dieu merci !), et je commence à prendre un sacré retard dans mes critiques, d'autant plus que poster des morceaux de la semaine donne l'impression de faire quelque chose, alors qu'en fait... Il faut réagir, Monsieur O. !
Attaquons-donc Gravenhurst, album qui au vu de la pochette, paraît tout à fait bio. Faudra-t-il le recycler aussi sec ?
Tunnels a quelque chose de très pop, déjà dans la voix asexuée et légèrement désincarnée (pas fan !). Le bourdon à l'orgue apporte une touche de mystère au morceau, mais pour moi, ce qui le fait vraiment, c'est vers 2:05, quand un violon fantomatique échappé d'un générique de Deadwood fait brièvement glisser l'ensemble dans le surréaliste inquiétant. Pour le reste, c'est bien gentil, mais la progression harmonique sent vraiment le déjà-vu. (****)
Fog Around the Figurehead me rappelle les disques du label Sarah Records de mon adolescence, en moins inspiré. Sorte de pop tristoune à la ritournelle entêtante et un peu plate. Pas déplaisant, mais bof. (***)
Le jeu de guitare sur I Turn My Face... me séduit déjà un peu plus par son insistance de mantra. Là, pour moi, on est davantage dans le folk. Les petites gouttes de guitare électrique apportent une bonne profondeur de champ ainsi que les nappes menaçantes (clavier ?). Dommage que les refrains relâchent systématiquement toute cette tension par un côté gentillet hors-sujet. (****)
Bluebeard lorgne lui aussi du côté des Field Mice, avec plus de réussite et une ambiance plus enjouée que jusqu'ici. Ce n'est certes pas le délire, mais c'est assez plaisant, avec des choeurs à la Smashing Pumpkins et un glockenspiel sympa comme tout. L'harmonica était une bonne idée du point de vue du son, mais faut-il encore savoir quoi en faire ! (****)
The Diver : on poursuit notre chemin dans la forêt (ou plutôt sous l'eau) avec un morceau très dépouillé, pas du tout claustro comme le titre le suggère... Un peu chiant,quand même, malgré une jolie fin à la guitare. (***)
East of the City le fait vraiment bien pour moi en plantant un décor grisâtre et profond, comme une nappe de brouillard d'où parviennent bruits atténués et cris étouffés. Automnal et rêveur. (*****)
Damage (I et II). Assez belles ballades pop. La deuxième partie est un peu gnangnan (****) et (***)
Arrivé à Ice Tree, je commence à en avoir un peu marre d'entendre la même chose. Désolé pour le jeu de mots, mais je reste vraiment de glace. (**) La note reflète davantage mon irritation. Si j'avais noté le morceau hors-contexte, j'aurais peut-être mis plus...
Hopechapel Hill me rappelle par ses arpèges et son ambiance générale un morceau des Smiths, en moins grandiloquent, moins écorché, mais respirant la même sorte de mélancolie. Pas si mal, mais là encore, on a droit à une phrase dans le genre de ce qu'on peut faire 3 minutes après avoir acheté son premier harmonica. (****)

CONCLUSION :

Flashlight Seasons est d'une certaine manière un disque pop assez attachant par son côté modeste, reflété par le chant, les compos et les arrangements. Très ambiance et propice aux réminiscences, je verrais bien ça accompagner une journée brumeuse d'Octobre, sous la bruine d'une petite ville anglaise lasse aux maisons en brique brune. D'un autre côté, l'album a aussi les défauts de ses qualités, et par son minimalisme et son manque de moments vraiment saillants, l'ensemble se fond dans une sorte de torpeur et de monotonie assez peu enthousiasmantes. Au rayon dépressif, j'ai déjà entendu bien plus poignant, d'autant plus que la voix typique de Mister Talbot peut devenir franchement énervante à la longue... Ce sera un 3,5/6 (c'est ce qu'on obtient en mélangeant du rouge avec du vert, non ?)

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